Edition Un jour / Une Nuit
Éditions Un jour/Une nuit :
Collection : Théâtre
Bandes dessinées
Projets de collection :
Littérature
Littérature étrangère
Histoire de l’art
Monographies Essais
Le livre s’articule en deux formes distinctes. Les histoires de peuples slaves du moyen âge à nos jours et l’histoire de personnages phares qui traversent les temps. Marija, la femme rebelle et courageuse, les hommes libertaires et tous les opprimés, victimes de l’injustice et de la violence des hommes.
Stanislav Demidjuk né à Zagreb en Yougoslavie, d’une mère dalmate et d’un père ukrainien ne vécut que fort peu de temps sur sa terre natale.
Ses parents émigrent en Australie, pays qu’il quittera quelques 15 ans plus tard pour retourner dans la vieille Europe son berceau. Après en avoir «parcouru tous les livres», il séjourna en Italie, Allemagne, plus longuement en Angleterre avant de choisir la France comme port d’attache en 1974. Journaliste, ébéniste, céramiste, animateur culturel, et surtout homme engagé, il a participé à la publication de deux autres livres, Irlande, insoumise et rebelle, et Nouveaux Regards sur les Brigades Internationales - Espagne 1936-1939.
Tyrannie de la beauté de Stan Demidjuk, éditions Un Jour/Une Nuit, 546 pages, 20€
La « Tyrannie de la beauté » chroniques Slaves de Stanislav Demidjuk est la nouvelle perle rare des éditions Un Jour/Une Nuit. C’est une épopée incroyable sur l’implantation des yougoslaves (littéralement les slaves du sud) dans les balkans avec en corollaire toute l’histoire familiale de Stan qui a le génie d’écrire et de comprendre qu’on ne vient pas de nulle part. Je ne savais pas en savoir si peu sur cette partie du monde… Admirable.
Les Balkans, l’Europe centrale, l’ex-Yougoslavie, que d’histoires complexes et désolantes auxquelles, en général, on ne comprend pas grand-chose....
Dans ses Chroniques Slaves, l’auteur est parti en quête de ses racines tant politiques qu’affectives. Affectives car, parallèlement à la grande histoire, apparaissent celles de ses aïeux, parents et grands parents yougoslaves, ukrainiens, russes et allemands. Politiques car ce livre est marqué du sceau du marxisme et puise au plus profond de l’histoire de ces peuples slaves. « Ces chroniques sont dans mes gènes » dit-il volontiers et si l’on y trouve la plupart de ses révoltes, aspirations et idéaux, il ne nie pas non plus qu’il s’agit d’une œuvre historique avant tout subjective.